"La vie privée doit être murée, c'est un sanctuaire inviolable, c'est le comité secret du moi." Pierre-Jules Hetzel

Il y a une chose qui m'agace au plus au point, c'est celle que les gens aiment à s'occuper de la vie privée des autres. Si on me demande de l'aide, de l'écoute ou encore mon point de vue, je le donne mais je n'irai pas voir les personnes pour leur dire quoi faire ou bien savoir ce qu'elles font. Je me doutais que ce cas précis de vouloir s'immiscer dans ma vie privée se produirait cette semaine en formation, ce n'est pas que j'ai des talents dignes de Mme Irma (quoique) mais je le pressentais fortement. Je savais que je répondrais à et/ou aux personnes en questions, ce que je ne savais pas, c'était dans quel état de forme. Forme au sens propre comme au figuré bien évidemment. Le moment "tant attendu" arriva. Je ne me suis pas mis en colère, je n'ai pas été agressif ni manquer de respect mais j'étais désabusé, dépité. C'est donc sur un ton monocorde, calme et courtois que j'ai répondu "je ne comprends les gens. Tu peux t'occuper de ton cul sans penser à t'occuper du cul des autres, tu n'en as pas assez avec le tien pour t'occuper. C'est plus intéressant de s'occuper de celui des autres que du sien. Désolé parce que rien qu'avec le mien c'est déjà assez complexe donc je vais pas en plus m'occuper de ce qu'il se passe chez celui des autres." Désolé pour les mots crus mais je retranscris mon intervention auprès de mon interlocuteur. Alors je considère ne pas manquer de respect à ce dernier car je ne l'insulte pas (je n'ai pas dit que c'était un trou du c..). La conversation a tourné court, face à moi j'ai eu droit à un "mais moi ça m'intéresse ce genre de choses" (mon cul ou ma vie privée, j'ai pas pensé à demander au fait). Je pense que le message est passé, occupe toi de toi ou des autres si tu veux mais surtout pas de moi et ma vie privée. Je sais que la personne ne le faisait pas méchamment mais à force cela m'enquiquine, me déplaît au plus haut point pour rester poli (ça m'emmerde, vous l'aurez compris).
Si j'ai envie de dire ou de donner des informations sur moi et ma vie privée à des personnes c'est que j'en ai envie et que je considère cette ou ces personnes. A contrario si je ne dis rien, il ne faut en aucun cas essayer de savoir car je pourrai avoir une réaction disproportionnée.

Donc balayons devant notre porte avant de balayer celle du voisin.