"La légèreté est nécessaire sinon le tragique serait mortel." Yasmina Reza

Il est vrai que j'ai manqué d'activité ou bien de créativité durant cet été notamment en ce mois d'août. Je vais mettre cela sur le compte des vacances. Bon d'accord, je le conçois c'est un peu un foutage de gueule (pas d'autre expression) de dire cela de la part d'un gars qui est en arrêt maladie depuis 6-7 semaines (c'est long et apparemment c'est que le début). Alors pour la rentrée, je me suis dit pourquoi pas un petit article plein de légèreté, une reprise en douceur.
Chacun d'entre nous utilise des expressions plus ou moins fleuries d'ailleurs. Mon père en a une paire (d'expressions bien sûr, ne vous méprenez pas) telle que "c'est à se taper le cul" ou bien "y'a pas photo" même si avec l'âge il les utilise moins. "Avec des si, on refait le monde", il peut également le dire. De mon côté, c'est un peu plus fleurit pour le "si"; je vais plus sortir "et si ma tante en avait ce serait mon oncle", vous voyez une façon de dire la même chose , de manière différente. C'est peut-être dû à la différence de génération, il est plus policé mon père. Autre utilisation commune avec mon cher père, "c'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire les grimaces", c'est souvent dirigé envers mon fils ou bien au boulot quand ils essayent d'élaborer un plan foireux qui n'arrive pas à son terme (ils ont toujours pas compris que j'avais eu leur âge avant eux et donc des idées saugrenues). Autre expression fleurie dont je m'accorde la paternité (un peu mégalo le gars), "c'est comme si tu voulais pisser dans le lac pour le faire déborder" ou petite variante "tu as déjà essayé de pisser dans le lac pour le faire déborder". Je peux les traduire par un essai qui sera vain, voué à l'échec avant même de l'avoir essayé. Je me suis également appuyé sur une expression "populaire" selon laquelle soit disant "la masturbation rendrait sourd", disons que je l'ai mise à mon goût pour plus finesse (c'est vrai que depuis le début de l'article j'en fais preuve de finesse..), "ça ne procure pas que du plaisir, ça rend sourd" (Je vous l'avez dit que c'était fin). Une autre pleine de finesse que j'ai retenu d'un poète des mots, lorsque quelqu'un vous "Je vais au docteur" et bien non pour la langue française c'est "je vais chez le docteur"; d'où cette réplique philosophique "je vais chez le docteur et je vais au pute". Bon ce n'est vraiment pas à dire aux enfants. Enfin une dernière qui est tout autant fleurie que les autres, "on va pas tortiller du cul pour chier droit" pour dire qu'il faut aller à l'essentiel.
Je parle d'expression mais ce sont plus des métaphores (très imagées et imaginatives). Bien entendu, je ne sors pas toutes ces sottises à des enfants.
Pour clôturer, si vous êtes arrivés jusqu'à la fin de l'article, cela prouve que je ne vous ai pas choqué ou bien que vous avez pu esquisser quelques sourires voire même découvert des métaphores. Nous sommes bien loin de la sacro-sainte rentrée littéraire qui se profile ces prochains jours avec les prix "Goncourt", "Femina" et autres, je le conçois, l'accorde et ce n'était pas le but.
Je vous avais bien dit que le retour de "vacances" allait être "léger", vous en avez eu la preuve.
Bon retour au boulot et bon courage à vous tous.