"La force ne vient pas des capacités physiques, elle vient d'une indomptable volonté." Gandhi

La situation devient compliquée au boulot.

Les jeunes ont cette forme d'impunité qui fait qu'ils font ce qu'ils veulent sans qu'on puisse agir. Un jeune a dit mon collègue "si tu cries je vais le dire au directeur et au chef. Tu seras convoqué et ils te vireront." Au moins cela a le mérite d'être clair comme message, vu que le chef de service est dans leur "camp".

En reprenant avec le jeune au moment du couché ce qu'il a dit à mon collègue, il me sort "toi on veut que tu restes mais pas les 2 autres. On l'a déjà dit au chef et au directeur. Le directeur a dit qu'il allait changer les éducs..." Il y a une part de vérité dans ce qu'il m'a dit mais tout est il vrai...?
C'est dans ce climat que nous travaillons avec mes collègues. Heureusement que l'on s'entend bien et nous nous soutenons sinon ce serait apocalyptique. Les jeunes ont pris le "pouvoir" enfin j'estime plus qu'il leur a été laissé mais pas par l'équipe éducative. Quoique en y réfléchissant bien, on a notre part de responsabilité nous aussi.
Je ne vais pas tirer de plan sur la comète mais si climat perdure ainsi, je sens qu'en 2017, je pourrai m'en aller voir si l'herbe est plus verte dans une autre structure. D'ici là, de l'eau aura coulé sous les ponts.
Je suis sorti de la fatalité dans ma vie perso ce n'est pas pour y retomber dans ma vie professionnelle à travers mes collègues.
Je vais les entreprendre et les requinquer.

Dimanche soir, je regardais donc les "régionales" puis j'ai reçu un message d'une personne à qui je n'avais pas parlé depuis un bout de temps. Je prends mon téléphone et l'appelle pour une petite conversation...enfin petite, c'est la première fois de ma vie que je reste 3 heures au téléphone. 2h53 exactement (je peux être perfectionniste)...ça me fait penser à mon cousin qu'on surnommait "millenium" car il était toujours pendu au téléphone avec son forfait du même nom au début des années 2000.
Vous imaginez bien qu'on a eu le temps de se raconter pas mal de choses en ce laps de temps. Mon interlocuteur est dans un période un peu complexe de sa vie, un peu de fatalité, avec beaucoup de questions personnelles. Cette discussion nous a fait du bien, en tout cas j'ai pris plaisir et mon correspondant également, du moins c'est mon ressenti. J'ai fini notre conversation par un "qui ne tente rien n'a rien" en rapport à son cas.
On devrait essayer de se retrouver autour d'un verre, histoire de faire des raisonnements (je suis pas mauvais à ce petit jeu) et partager un moment.
Je lui ai donné des éléments de mon expérience personnelle. D'ailleurs c'est à ce moment là que je me suis rendu compte que lors de mon craquage nerveux qui annonçait ma séparation, tout ce que j'avais pu dire à la mère de mes enfants (rien contre elle, je vous rappelle que je n'ai rien à lui reprocher) était une façon de "m'engueuler", de me faire ouvrir les yeux. Je me suis autoflagellé. Je me suis mis une grosse fessée cul nu tout seul comme un grand (un peu d'esprit pour l'image).
En même temps, je suis un éternel insatisfait; pas envers les autres mais envers moi-même.
Cependant c'est ce qu'il me fait avancer.
Comme on dit on ne change pas une équipe qui gagne.