Absurdité. Affirmation manifestement incompatible avec son opinion propre." Ambrose Brierce

Après-midi réunionnite...



Compte rendu de l'évaluation externe qui s'est déroulée il y a 2 mois. Il y avait du beau monde, le Directeur bien entendu, tous les cadres, les différents membres du personnel et une partie des administrateurs de l'association. Ces derniers sont âgés, le President de l'association a pris la parole...j'ai cru être à un meeting en vue des Régionales de ce week-end. Il a été sympa ou plutôt il nous a joué du violon en nous remerciant pour "la qualité du travail effectué par les salariés". L'intervenante de l'évaluation souligne les points positifs et ceux à améliorer... Il y en a des positifs que j'améliorerai mais ce n'est pas mes affaires.



Le Directeur me regarde et esquisse un sourire, mon bonnet fluo lui a fait de l'effet. La semaine dernière, on m'a sorti un "tu me perturbes avec ce bonnet". Je ressemble à rien avec, je le concède mais qu'est-ce qu'il me tient chaud.



Fin de réunion, nous sommes tous contents...que ce soit fini !!!



Direction les locaux administratifs pour une... réunion avec le chef de service. Je crois qu'elle est désespérée par notre équipe, c'est réciproque...on a enfin trouvé un point commun avec elle. Elle est intervenue sur le groupe hier soir car la semaine dernière et surtout ce week-end cela a été du grand n'importe quoi. Bilan de son passage, les jeunes se sont payés sa tête pendant toute son intervention. Nous discutons d'un jeune en particulier. En même temps, son cas revient toutes les semaines sur la table. Je ne dis mots. Jusqu'à ce que le chef me donne la parole. Je lui demande "vous êtes sûre?". Je vois ma collègue en face avoir un sourire en coin, elle a compris que j'allais monter en température. J'ai débité tous ce que je pouvais lui dire sur le cas de ce jeune homme. Vu qu'elle n'a pas tous les "éléments du dossier" en main, je les lui ai donné. Forcément, ce que j'ai pu dire ne lui allait pas. Vu que j'en avais encore sous le coude, j'en ai remis une couche évitant de regarder ma collègue qui était dans un moment jubilatoire étant donné que le courant ne passe pas très bien avec le chef. Le chef acquiesce et me lâche un "vous avez raison, sans tous les éléments on ne voit pas les choses de la même façon." J'ai fait de la psycho ou pas. Un bon point quand même, elle nous écoute mais faut un peu forcer la voix et être têtu pour qu'elle entende. Ça va je peux me sublimer dans les deux cas. Fin de réunion, on est toujours aussi con, sans aucune avancée avec ce gamin. Je suis dans la protection de l'enfance mais j'ai, mes collègues aussi, l'impression de ne pas faire mon métier correctement car ce jeune harcèle les autres mentalement et physiquement.



Mais pas de solution...mon collègue a failli prendre un coup de poing ce week-end de part cet énergumène. "Oui mais c'est bon, il s'est arrêté à temps"... On est en plein délire là.



Une petite dernière pour la fin du chef: "votre travail doit passer avant vos femmes et enfants." Autant j'aime mon métier mais en aucun cas il ne passera devant mes enfants...



A bon entendeur, chef...