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A partir de la rentrée (lundi 27 quoi) je vais avoir un nouveau binôme. Mon binôme pendant trois ans a demandé à la direction de changer de pavillon. Elle n’en pouvait plus d’être dans cette villa qui tombe en décrépitude, cela faisait 7 ans qu’elle était sur ce lieu. Il y avait également le contexte de l’équipe éducative. Sa façon de travailler ne correspondait qu’à une personne sur les 5 éducateurs que nous sommes; cette personne n’est autre que moi. Nous voyons le travail de la même manière donc il nous était facile de bosser ensemble. En même temps, il valait mieux car passer 80% de son temps professionnel sur les même horaires d’un collègue avec lequel vous n’êtes pas en « phase », durant trois ans cela peut vite devenir très long. Depuis que je suis à la maison d’enfants, j’ai toujours été sur le même pavillon donc avec ma collègue auprès de laquelle j’ai pu parfaire mon expérience, l’observer, l’écouter et de temps à autre lui faire part de ma désapprobation (c’était réciproque), au moins nous savions à quoi nous en tenir quand les choses allaient ou pas d’ailleurs, même si ce dernier point était rare.C’est quand même très agréable de fonctionner avec un binôme complémentaire, sans avoir à parler pendant des heures de « qui fait quoi ? » puis de prendre le relais quand on sent que c’est le moment sur des situations tendues ou bien nous savions quand l’un ou l’autre avait besoin de « prendre l’air ».Quand je dis « agréable », je ne parle pas d’être GO au club med’ mais un confort dans le sens où l’on ne perd pas de temps à s’organiser pour des choses futiles.Je me souviens d’une phrase qu’elle m’a dite il y’a un peu plus de un an, « j’ai l’impression d’être tout le temps au boulot. Je m’occupe d’ados au boulot et dès que je suis à la maison, c’est mon fils qui me fait les mêmes trucs. ». J’ai eu cette phrase en écho, il y a de cela 2-3 semaines au boulot; non pas avec mon ado de fils mais avec sa sœur (ma petite terreur de princesse). Courant de l’été, nous avons eu des départs et donc des arrivées (j’y reviendrai prochainement) qui font que les « jeunes recrues » me rappellent cette phrase.Enfin j’ai été enchanté de travailler avec ma collègue et je lui souhaite bon vent sur le nouveau pavillon sur lequel elle est affectée. Je ne vais pas la perdre de vue non plus, elle « déménage » d’une cinquantaine de mètres mais je n’aurais plus le plaisir de travailler au quotidien avec elle. Je connais la personne qui va la remplacer et je ne me doute en aucun cas que cela va très bien se dérouler.

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