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Suite à mon entretien avec le médecin conseil, que je ne sentais pas du tout, j'ai reçu par recommandé son avis. Il s'avère que celui-ci est négatif. Donc je me suis flingué le genou au boulot, je ne me suis pas arrêté de travailler sauf que 19 mois après j'ai rendez-vous chez le chirurgien mais ce n'est pas dû au travail. En gros, j'ai été con de ne pas profiter du système et de m'arrêter de suite. Là où je trouve le courrier moyen, ce n'est pas pour moi, même si je suis très énervé de la décision, c'est que l'identité du docteur figure. Je trouve cela très moyen pour sa sécurité car avec la technologie de nos jours, notamment internet, vous pouvez retrouver toutes informations sur grand nombre de personne. Hors j'ai recherché des informations sur le docteur qui m'ont permises de savoir sur quels hôpitaux elle pouvait exercer. Si j'avais un "pet au casque" (même si j'en doute pas de ça d'en avoir un), j'ai tous les renseignements pour la retrouver; au niveau sécurité du praticien, je ne trouve pas ceci très futé (elle me met dans la merde et je trouve le moyen de me soucier d'elle). J'ai également trouvé sa spécialité, viscères et estomac...ce dernier aspect m'a encore plus fait sortir de mes gonds du fait que mon problème se situe au niveau du cartilage du genou, voyez-vous un rapport entre mes intestins et mon genou, je le cherche encore hormis que j'ai une grosse boule dans l'estomac due à la décision. Alors je peux comprendre qu'il est complexe de faire au cas par cas mais à ce moment là, n'est il pas possible de faire intervenir une personne idoine en regroupant les rendez-vous des "patients" par pathologie ? C'est une idée que j'ai peut-être utopique.
De ce fait, je vais faire appel sur conseil ou plutôt ordre de mon médecin. Il a rédigé un courrier pour que je le joigne à mon dossier d'appel. J'ai également demandé à ma chef si elle pouvait attester que je boitais bas au travail. Sur le principe, elle était favorable mais voulait l'aval du directeur. Ce dernier lui ayant rétorqué que mes bulletins de salaire prouvaient ma présence au boulot donc pas besoin de courrier. Lorsqu'elle m'a appelée pour me faire part de la "décision" du grand chef, j'ai tout de suite compris à son ton de voix que c'était négatif. Je la pratique depuis plus de 2 ans maintenant ce qui me fait connaître ses réactions. Je lui ai répondu dans une colère froide m'envahissant "très bien, pas de problème!". Autant je connais ses réactions autant elle connaît les miennes (et encore que, j'en ai en réserve). Elle a bien essayé de me tirer les vers du nez, "vous êtes sûr", ""je suis désolé", "si vous avez besoin n'hésitez pas à m'appeler"...j'ai repris ma formule "non, non pas de problème". Elle m'a questionné sur la différence entre "accident de travail" et "arrêt maladie", ce à quoi je lui ai répondu qu'en "accident de travail, je n'avance aucun frais ni dépassement d'honoraire, tout est pris en charge!"
Avec une probable opération, les dépassements d'honoraire du chirurgien sont de 400€. La mutuelle en prendra peut-être une infime partie en charge mais le reste je le sors d'où...
J'avais aussi esquissé un sourire nerveux lors de son "si vous avez besoin n'hésitez pas à m'appeler"; en plus de 3 ans dans la maison d'enfants, c'était ma première demande. Que ce soit pour le financement de ma formation ou bien encore mon embauche, je n'ai jamais rien demandé, c'est à chaque fois les différents cadres de la mecs qui m'ont fait les propositions. J'ai toujours essayé d'être au plus arrangeant parfois même au détriment de ma vie personnelle que ce soit pour les heures de boulots, les réunions en dehors de mon service ou bien pour les congés. Je m'étais rendu compte que je travaillais avec des gens qui prônaient l'intérêt individuel au collectif ce qui pour moi est une hérésie dans le milieu du social ou bien médico-social. Mais je retiens la leçon, pour une vulgaire attestation, un bout de papier qui n'engage pas en quoi que ce soit la maison d'enfants et bien je mettrai mon éthique professionnelle de côté le jour où je démissionnerai. Je voulais découvrir un nouveau public en 2018, cependant avec mon arrêt de travail je voulais reporter cela de six mois ou d'un an tout en avertissant quelques mois à l'avance que j'allais démissionner afin qu'ils puissent anticiper le recrutement de mon "successeur" et bien non, c'est là où mon "très bien, pas de problème" prend tout son sens; ils ne seront au courant de mon départ qu'un mois à l'avance soit la date de mon préavis et encore si préavis il y a. Je n'ai pas un ego surdimensionné (enfin je crois pas) même si mes mots peuvent me faire passer pour le petit con de service qui fait son caca nerveux, par contre je n'aime pas beaucoup l'injustice et ce refus de courrier me fait penser à cela. Enfin, ce sera la prochaine étape de ma carrière professionnelle lorsque j'aurai résolu mon problème d'accident de travail et surtout un genou qui ne me fait plus mal.

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