Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Depuis ma reprise du travail il y'a de cela un mois, mon chef de service n'a qu'un mot en bouche me concernant, "congés". Étant donné que j'ai 22 jours à solder de l'an passé (sans compter les plus de 60 heures de récupération), le mot "congé" ressort dans toutes nos discussions. "Il te faut les solder avant le 31 mai" ne fait il que me rappeler, j'ai essayé de lui faire comprendre que les vacances n'étaient pas ma priorité après huit mois d'absence mais rien à faire, il campe sur sa position. Comme je lui ai dit "tu as des directives de tes supérieurs, je ne vais pas te mettre en porte à faux avec eux, je verrais ça avec le directeur adjoint"; il répond à la commande de ses supérieurs ce qui est logique cependant à cas exceptionnel nous pouvons trouver une solution à l'amiable dans l'intérêt de tous. Il oublie que je suis en mi temps thérapeutique jusqu'au 19 mai; le but étant de pouvoir avoir assez de recul afin d'arriver à ce que je reprenne à plein temps. Tout ceci, je lui ai expliqué à diverses reprises ainsi que de diverses façons, calmement, sèchement ou bien encore en montant un petit peu le son de mes cordes vocales; rien à faire il campe sur ses positions. Je suis donc allé voir le directeur adjoint pour trouver une solution "intelligente" face à ce "conflit" (bien grand mot je le concède). Je lui ai expliqué la situation de terminer le mi-temps thérapeutique pour reprendre à temps complet dans la foulée quitte à poser mes jours de congés dès le 20 mai ainsi que prendre quelques jours par ci par là pendant le temps thérapeutique. J'ai aussi appuyé sur le fait que le docteur n'était pas en accord avec mon retour au boulot donc si je devais poser les vacances, celui-ci prolongerait le mi-temps afin d'avoir le recul nécessaire pour acter une reprise totale. Pour le coup, j'irai le voir en ayant eu un mois de vacances et je pense donc connaître sa position, prolongation du mi-temps thérapeutique. Je pensais avoir un argumentaire qui tenait la route. Le directeur adjoint m'a fait une contre proposition très alléchante, celle de continuer le boulot jusqu'à ce que je vois le docteur et de m'asseoir sur mes repos (la bonne blague, fallait l'inventer celle-là hein). A la tête que j'ai fait il a compris que quand bien même je suis bon public face à l'humour (le vrai) pour le coup j'ai très peu goûté au sien ou plutôt sa proposition. Je suis donc vacancier du 20 avril au 3 juin inclus car en plus des vacances à solder le chef de service a accolé mes congés trimestriels. Il m'a également évoqué à de nombreuses reprises les vacances de cet été. Ne connaissant pas les demandes de mes collègues, j'étais en incapacité de lui proposer des dates en juillet et/ou en août donc il m'a gentiment dit qu'il s'occupait de les poser à ma place de façon "à ce que le fonctionnement marche et qu'il y ait des titulaires". Mes supérieurs ont un sacré sens de l'humour je vous l'accorde même si je ne suis pas forcément en adéquation avec eux pour le coup.
Je sais que mon chef a mentionné le mois de juillet mais est-ce pour les vacances ou bien pour travailler, le mystère demeure. Ce qui est certain c'est que je ne prendrai pas trois semaines d'affilées de vacances et ceci sera non négociable.
Enfin en attendant, je vais pouvoir continuer ma rééducation, m'occuper de mes enfants et vous écrire.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :