Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Depuis le temps que je n'avais pas écrit (ça me manque de m'exprimer), je me suis dit que l'opportunité de faire une pause dans mes écrits de formation (je me prends la tête, certainement un peu trop d'ailleurs) s'offrait à moi de part me coup de téléphone reçu ce jour.
Une collègue de formation m'a appelé car elle avait reçu une lettre du centre de formation dans lequel nous sommes afin de lui signifier son passage en commission de "discipline" ( et des litiges) la semaine suivante. Ma présence est notifiée sur la lettre (je suis délégué, j'ai perdu à shifumi). Elle veut que l'on prépare sa "défense" ce à quoi j'ai répondu par l'affirmative. Bon le problème est que je n'avais que sa version des faits et quelques éléments "off" de la rupture de son contrat de stage.
Honnêtement je ne voyais pas trop comment elle pouvait être défendable vu les absences répétées (même si elle a des certificats médicaux) et apparemment le rapport à charge de son lieu de stage. Je veux bien essayer de l'aiguiller mais cela aller être une défense plutôt molle de ma part car je comprends la position du centre de formation. À vrai dire, j'aurais cru être convoqué bien avant à son sujet mais dans une formation sociale, le centre a fait lui aussi du social avec l'un des membres de sa formation. Je suis d'accord avec le chef de formation, l'absentéisme n'est pas motif d'exclusion (sinon on serait pas loin de perdre un quart de l'effectif) mais hormis pour des problèmes de santé ou familiaux, j'ai du mal à concevoir que l'on manque les cours d'une formation (même si moi aussi certains modules je le ferai "péter", ça doit être mon côté "vieux jeu").
Le jour du conseil, l'élément que nous ne connaissions pas c'est à dire la version des faits de la structure où était la stagiaire a été lu devant les membres de la commission. Une petite lettre détaillée pleine de griefs envers elle. A l'énoncé je crois que mon visage se décomposait à chaque nouvelle phrase. Après ça, le verdict de la commission ne faisait plus aucun doute même si une personne de la commission a essayé d'être "généreuse" en demandant une suspension de formation et non l'arrêt définitif. J'ai manqué de finesse avec mon intervention ("je pense que d'abord il faut qu'elle voit un psychiatre"), certains membres du conseil ont esquissé un sourire. Il faut dire que pour l'avoir pratiqué ou plutôt côtoyé (certains pourraient se méprendre), plus complexe qu'elle, devient difficile car dès que tout va bien, elle trouve le moyen de se créer une histoire. Bref, passons...

Le verdict est tombé, un des membres de la commission a signifié à "l'élève" que pour lui "vous n'êtes pas faite pour ce métier". Il a été "brut de décoffrage" avec cette intervention mais a dit tout haut ce que tout le monde pensait.
C'est la fin de son aventure parmi nous. Bon vent à toi pour la suite...

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :